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Meeting de lancement de la campagne présidentielle en vue du scrutin du 07 Octobre 2018

Discours de M. BANDA KANI, Président National du Nouveau Mouvement Populaire (NMP).


(Membre du Groupe des 20 partis politiques d’opposition alliés du candidat Paul Biya pour le scrutin du 07 octobre 2018).



M. Le Secrétaire Général du Comité Central du RDPC ; 
Mrs et Mmes, les membres du Bureau Politique et du Comité Central du RDPC ;
Mmes et Mrs, les Présidentes et les Présidents des instances de supervision et de coordination de la campagne électorale ;
Vénérables Sénateurs et Honorables Députés ;
Mrs et Mmes, les Membres du Gouvernement ;
Mrs, les chefs des partis de la Majorité Présidentielle ou leurs représentants ;
Mrs, les Présidents des partis alliés du G 20 ou leurs représentants ;
Distingués Chefs Traditionnels ;
Distinguées Autorités religieuses ;
Militants, militantes, sympathisants du RDPC ;
Militants, militantes, sympathisants du NMP ;
Supporters du candidat du RDPC à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 ;
Distingués invités en vos rangs et grades respectifs.

Ce jour, 22 septembre de l’an 2018 est un jour historique. C’est sous ses auspices que nous lançons la campagne électorale de notre Champion PAUL BIYA, relative au scrutin présidentiel du 07 octobre 2018. Oui, mesdames et messieurs, la campagne démarre aujourd’hui. Nous sommes ici pour ouvrir les hostilités contre nos adversaires. Si certains font semblant de l’oublier, je me permets de le rappeler ; nous sommes en guerre et la campagne qui commence là, n’est qu’un moment de cette guerre et une des formes qu’elle revêt. Alors que nous sommes ici rassemblés, un soldat tombera quelque part tué par des salauds, un chef traditionnel ou religieux pourrait être assassiné ou enlevé, une de vos sœurs violée, un de nos tout-petits drogué et enrôlé dans ces armées de criminels, de fous assoiffés de sang. Oui mesdames et messieurs, l’heure est grave, très grave. Nous sommes en guerre contre les terroristes, contre les sécessionnistes et leurs vitrines politiques qui pour certains, ont revêtu le masque de candidats à l’élection présidentielle, d’opposants à M. BIYA PAUL. C’est contre eux que nous sommes en guerre. Nous allons faire tomber leurs masques, les regarder droit dans les yeux et les livrer au peuple. Nous sommes en guerre contre les terroristes, les sécessionnistes-bandits de grand chemin.
protègent les terroristes sécessionnistes-bandits de grand chemin. Ils ont soutenu et soutiennent les terroristes, sécessionnistes-bandits de grand chemin. Il faut appeler chat, un chat. Ces candidats sont les candidats du terrorisme, de la sécession. Je leur avais prévenu que, le moment venu, nous serons là pour le leur rappeler. C’est ce que nous faisons cet après-midi. Et notre arme de guerre, c’est LA PAROLE. Ce sera toujours LA PAROLE. Et la campagne électorale est le lieu et le moment par excellence du MAGISTERE DE LA PAROLE. Nous sommes là cet après-midi pour relâcher la PAROLE DE VERITE.  

Que personne ne vous trompe. Cette élection est un référendum contre le terrorisme, contre la division du pays, contre le démembrement du Cameroun.
Ce n’est pas peu de le dire quand on voit comment ils se retournent à la dernière minute, pour se présenter en chantre de l’unité et de l’indivisibilité du Cameroun. Honte à eux. C’est trop facile. Où étaient-ils, ces candidats étranges, quand le Chef de l’Etat rappelait contre vents et marées, la primauté de la loi, l’indivisibilité du Cameroun ? Ces candidats étranges défilaient à l’ONU pour dire que le Cameroun, c’est deux (02) pays. Ils appelaient les terroristes-sécessionnistes-bandits de grand chemin, militants des droits de l’homme, héros de la lutte pour les libertés. Il y’en a même, comme ce candidat-là, qui commence sa carrière politique en étant candidat à l’élection présidentielle, ont eu le toupet de les comparer (les terroristes-sécessionnistes-bandits de grand chemin) à nos héros nationaux. Mon DIEU ! Jusqu’où n’iront-ils pas ???

Mesdames messieurs ! 
Parlant ainsi, nous nous situons en droite ligne des recommandations de notre Champion, le candidat-Chef de l’Etat, M. PAUL BIYA qui, dans la circulaire N° 002 du 03 aout 2018 relative à l’organisation de la campagne électorale pour cette présidentielle, précisément à la page 2, place notre campagne sous le triple signe de la préservation de la paix et des acquis démocratiques, du renforcement du vivre ensemble et de la poursuite de l’effort de développement de notre pays. Continuant dans la même lancée et s’agissant cette fois ci des propositions pertinentes et innovantes qu’il formule pour le Cameroun d’aujourd’hui et de demain, notre Champion rappelle qu’elles tiennent compte, aussi bien des nouveaux défis liés au maintien de la paix, à la sauvegarde de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire, que de la demande sociale et des enjeux d’émergence. Notre Champion, le Champion des Champions, le Un des Uns, le Tenant du TITRE depuis 1982 souligne que ce sont des propositions réalistes. Pourquoi de telles recommandations de la part de notre illustre Champion ? Parce qu’on veut détruire notre pays. Parce que des compatriotes rivalisent d’ingéniosité pour qui réussira le mieux à détruire notre pays. Et, il ne faut pas se cacher pour le dire, ces candidats d’un autre genre, cette OPPOSITION NEOCOLONIALE, sont à fond dans la dynamique de destruction du Cameroun. Ce sont les FORCES DE DESTRUCTION MASSIVE (FDM). Oui, il y’a deux camps qui s’affrontent dans notre pays : (1) Le camp de ceux qui détruisent et (2) le camp de ceux qui construisent. Notre Champion, c’est le Commandant en Chef des Bâtisseurs, de ceux qui construisent, de ceux qui préservent, de ceux qui protègent le Cameroun et les camerounais. PAUL BIYA, est un Bâtisseur, un Préservateur, un Protecteur ; il est encore et toujours l’HOMME de la SITUATION. C’est l’assurance tous risques.

Soyons donc offensifs, déterminés. Traquons-les sur les plateaux de télévisions, dans les radios. Pourchassons-les sur le terrain avec la PAROLE DE VERITE. Nous avons, assez encaissé comme ça, leurs coups. L’heure est venue d’asséner les coups, acculons les sur le ring avec notre arme surpuissante : LA PAROLE DE LA VERITE. Avec la carte du G20, nous avons repris l’offensive, les avons mis sur la défensive. Dopons notre offensive, accélérons la vibration, montons encore en puissance. Ils sont épuisés alors que ça ne fait que commencer. Ils paniquent, annoncent le chaos au cas où ils ne gagnent pas. Oui ils le savent, ils en sont conscients. Ils n’ont pas d’arguments. MAN NO RUN. 

Messieurs, Mesdames.
Nous avons vu fleurir ici et là, des programmes. Ces drôles de candidats, des suppôts du terrorisme-sécessionnisme-banditisme, se sont transformés en Docteurs en Programmes politiques.
Ils veulent nous transporter tout droit au Paradis sans passer par la terre. Eh bien! Messieurs revenez sous terre. Vous avez le culot de vous pavaner avec des programmes paradisiaques dans ce pays ? Si le candidat Chef de l’Etat n’avait pas défendu l’Etat de droit, la Loi, la Constitution, s’il n’avait pas préservé la paix et l’intégrité du territoire, où ferez-vous votre théâtre politique là ? Que valent leurs programmes politiques paradisiaques alors qu’ils ont été incapables de défendre la Loi, l’Etat de droit et la Constitution ? 

Ils osent poser sur la table la problématique du bilan. Ils clament ici et là, que rien n’a été fait depuis 36 ans. Si rien n’a été fait, et au cas où par malheur, ils étaient élus (ce qui n’arrivera pas), sur quoi s’appuieront-ils pour réaliser leurs programmes magiques ??? Ils feraient surgir, certainement ex-nihilo, donc par un tour de passepasse magique, un Cameroun prêt à être reconstruit à partir de moins zéro. Parlant de bilan, comment ces candidats étranges peuvent-ils se prévaloir de leurs propres turpitudes ? Du jamais vu ! Si bilan négatif, il y’a, M. KAMTO, M. OSIH JOSHUA, M. AKERE MUNA, M. CABRAL LIBII sont-ils séparables de ce bilan ? Ne sont-ils pas les acteurs à plus d’un titre de ce bilan-là ? C’est lorsque notre candidat Chef de l’Etat, leur a demandé de rendre compte de leur action à ses côtés, qu’ils ont basculés dans ce qu’ils appellent l’opposition. C’est à eux de présenter le bilan de leurs actions aux côtés de M. BIYA. Le passif de 36 ans de pouvoir de notre candidat, ce sont eux.
Notre candidat est l’homme des actifs. Pour en finir avec le bilan, peut-on détruire là où il n’y’a rien ? Ils détruisent parce qu’on a construit. Ce qui se passe dans les deux (02) Régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest est la démonstration par l’absurde et par excellence, que le bilan de notre champion est largement positif. Les populations de ces deux (02) Régions là voient mieux que quiconque ce que signifient le chaos, l’absence d’Etat de droit, de Lois, l’impossibilité de vaquer librement à ses occupations. Qui le leur garantissaient avant ? Et, quand elles fuient la mort généralisée qu’y imposent ces voyous et criminels protégés par les candidats dits de l’opposition, où vont-elles ? Dans d’autres Régions du pays parce que ce qu’elles ont perdu chez elles, s’y trouve : la possibilité de vivre. Et ça, c’est à mettre à l’actif de qui ? De notre Champion, M. PAUL BIYA. Voilà pourquoi, cette élection est celle, par excellence, de la sauvegarde des acquis. Ceux qui n’ont rien construit peuvent facilement détruire. Seul celui qui a construit, connait le prix qu’on paye pour construire. Si tu es en face d’un Maçon qui est au pied des murs qu’il construit et un autre qui n’a jamais levé un mur et qui veut apprendre en levant des murs, à qui donneras-tu ton chantier de construction ?

Mesdames, Messieurs ! 
Nous vous avons invités à la traque de nos adversaires partout où ils se trouvent. Nous devons prêcher par l’exemple ; qui sont-ils, ceux-là qui veulent remplacer le grand Maître de la politique qu’est notre Champion : M. PAUL BIYA ?  

M. KAMTO : Agrégé en Agrégation, il dit que s’il est élu, il va libérer les délinquants et autres prévaricateurs qu’il a transformé en prisonniers politiques. De ce fait, c’est notre droit positif et notre système judiciaire qui sont laminés. Tout le Monde a compris ce qui le lie réellement à ces gens. Ce Monsieur a appelé l’ONU à venir intervenir au Cameroun pour régler la soi-disante crise anglophone. De ce fait, il a rayé d’un seul trait la souveraineté de notre pays. Il a mis sur un même pied d’égalité l’Armée du Cameroun et l’armée des tueurs ambazoniens. Sa dernière imposture est celle relative au financement de la campagne des candidats. Son parti fait le fier à bras pour avoir refusé ledit financement mais ne dit pas aux Camerounais qu’il perçoit le financement public lié au fonctionnement des Partis représentés au Parlement et dans les communes, depuis bientôt huit (08) ans. Après avoir pillé les caisses de l’Etat, il donne les leçons de Bonne Gouvernance à notre Candidat Chef de l’Etat. 

Le Professeur KONTCHOU KUOMEGNI nous avait prévenus de ce qu’il (M. KAMTO) avait un problème criard de conviction politique. Nous étions habitués au prostitué politique, voilà que nous découvrons à la faveur de cette élection présidentielle, un chef ethno-fasciste, cheval de Troie de la recolonisation de notre pays. Non seulement, ce Professeur fuit les débats politiques, mais il est incapable de s’asseoir avec ses pairs dit de l’opposition. Il préfère les réunions avec l’ambassadeur des USA où il est question de déstabiliser le Cameroun. 

M. OSIH JOSHUA : Il est le candidat d’un Parti dont le Chef a demandé de traduire notre Chef de l’Etat à la CPI parce qu’il protégeait notre pays des assauts terroristes et séparatistes. Mais en même temps, M. FRU NDI et son Parti n’ont pas craché sur la protection de l’Armée pour organiser le dernier congrès de son Parti. Mais il y’a pire. Le bicéphalisme de fait, instauré dans le Parti est de très mauvais augure pour le Cameroun au cas où M. OSIH serait élu. Qui sera donc réellement le Président du Pays ???
Le candidat élu ou le Chef du Parti ??? Cela ne vous rappelle-t-il pas de tristes souvenirs ???

M. AKERE MUNA : Voilà un monsieur, issu d’une grande famille qui a tout reçu du Cameroun, après que son illustre Père Salomon Tandeng Muna ait été un des grands artisans de la réunification du Cameroun, s’en est allé à l’ONU pour y engager des procédures contre le Cameroun, qu’il a auparavant scindé en deux (02) Etats, sous le prétexte que les supposés anglophones étaient en voie d’être génocidés par l’Etat du Cameroun. Aujourd’hui, il se présente en chantre de l’unité et de l’indivisibilité du Cameroun. 

M. CABRAL LIBII : Un jour, il est Macron. Un autre jour, il est ahidjoiste. Un autre jour, il est fasciné par les prévaricateurs de la fortune publique qu’il veut aussi réhabiliter s’il venait aux affaires. Qui est-il finalement ??? Le temps qu’il soit luimême, le Cameroun aura trépassé. 

Voilà, un petit panorama de ceux qui se comparent à notre Champion, qui veulent le remplacer. Peut-on confier le Cameroun, notre pays à de tels personnages ???
On ne peut pas laisser le Cameroun entre de telles mains. C’est pourquoi, cette élection est aussi celle du Cameroun en tant que Nation, héritage précieux. C’est celle de l’avènement de la CAMEROUNITE. Qui d’autre que notre Champion peut incarner une telle exigence ??? Les autres sont des candidats de l’étranger, des agents des forces exogènes, ce sont les candidats du village, de la région, ce sont des amateurs, des apprentis politiciens, des youngs leaders en mal de notoriété. Le Cameroun, pays au destin universel, mérite mieux. Paul Biya est l’homme de la situation. C’est le Maillot Jaune. Il a en face de lui des anciens collaborateurs. C’est lui qui, pour la plupart, les a fait et les fait encore. Ne veille-t-il pas sur la carrière professionnelle de l’épouse de l’un d’eux ???
Comment peuvent-ils être plus grands que leur Maître ???
No Make Erreur. Erreur For Boutoukou Na Dammé For Doss. (Traduction : Ne fais pas l’erreur. L’erreur de l’idiot, c’est la nourriture du bandit).

Ils parlent de bonne gouvernance. En la matière, ils sont tous les élèves des institutions qui sont garantes et tutrices de cette notion. Nous parlons du FMI et de la Banque Mondiale. Depuis 36 ans, qui est l’interlocuteur le plus cohérent et reconnu de ces institutions, c’est-à-dire des maîtres de ces candidats-élèves ? Sinon M. PAUL BIYA ? Alors comment ces candidats-élèves peuvent-ils être plus royalistes que le Roi ?
Cette maitrise des relations avec ces institutions n’a pas empêché le candidat-Chef de l’Etat, de diversifier avec maestria, les partenariats économiques et stratégiques du Cameroun, jetant ainsi les bases sûres de notre indépendance économique ; là où les candidats-élèves sont pour l’unilatéralité des partenariats.

Qui a empêché la dévaluation du Franc CFA ? Sinon notre Champion PAUL BIYA ??? Pendant ce temps, où étaient nos candidats-élèves ? Ils étaient couchés devant la fatalité de cette dévaluation.

Mesdames, Messieurs. 
Il ne vous a pas échappés que cette campagne est et sera dure sur le plan tactique et stratégique. Elle se fera avec les symboles et leur charge : Il y’a deux (02) symboles qui nous parlent fort cet après-midi. 

Il y’a le symbole du G20. J’en suis membre. Si d’authentiques opposants que nous sommes, se sont ralliés à votre Président National, c’est pour envoyer un signal fort, un message très fort ; celui de l’unité et du rassemblement autour d’un homme d’exception. C’est notre seule chance à tous. Que les batailles d’égos, d’ambitions cessent. Que les intérêts personnels soient rangés derrière l’intérêt supérieur de la Nation. Ce sont les paroles d’un Parti Petit-Frère à un Parti Grand-frère, ainé dans l’expérience des affaires de l’Etat. Vous avez le mérite d’avoir accompagné le Président pendant 36 ans. Nous pouvons le dire en toute liberté, n’étant pas de votre Parti et n’aspirant pas à l’être. 

Le deuxième symbole, c’est la sortie du livre : « Pour le Libéralisme Communautaire » nouvelle version. Hier, pour d’autres campagnes, nous avons eu droit à des slogans : Grandes Ambitions, Grandes Réalisations. Pour cette campagne, nous avons un livre relooké. Il présidera les destinées idéologiques et philosophiques de notre campagne. Ce n’est pas un hasard. C’est le retour du Renouveau Originel. Revenant d’une longue traversée du Désert, nous apercevons la Terre Promise. Notre Moïse, le Président PAUL BIYA, nous a conduits, après avoir bravé des périls, des dures épreuves, à la porte de notre Canaan. N’y entreront que ceux qui ont la Foi. A l’entrée de la Terre Promise, Pharaon ne va pas laisser faire. Il est à notre poursuite. Mais comme à cette époque, le VRAI DIEU, le PERE UNIVERSEL, a positionné une Mer Rouge Spirituelle, pour engloutir Pharaon.

Nous sommes ici pour en finir avec le Pharaon du terrorisme, du démembrement programmé du Cameroun, de la guerre civile, du chaos politique, de l’effondrement programmé de l’Etat. Nous sommes ici pour en finir avec le Pharaon de la division, de l’antipatriotisme, des détournements de fonds publics, de la déloyauté à l’égard de notre Champion, le candidat Chef de l’Etat PAUL BIYA. Nous sommes ici pour en finir avec le Pharaon des forces endogènes entrées en concubinage incestueux avec les forces exogènes. Nous sommes ici pour en finir avec le Pharaon qui s’est longtemps dressé sur notre chemin pour s’opposer à notre entrée dans la Terre Promise. Nous sommes ici pour proclamer la VICTOIRE DE NOTRE CHAMPION le candidat Chef de l’Etat PAUL BIYA, à l’issue du scrutin du 07 octobre 2018.

Vive le candidat Chef de l’Etat PAUL BIYA.
Vive l’alliance NMP-PAUL BIYA.
Vive le Cameroun UN ET INDIVISIBLE.
Je vous remercie.

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