Les militants du NMP réunis en congrès du NMP, après avoir examiné les contours de la
crise anglophone, ont convenu de ce qui suit :
A considérer les impératifs de respect, de sauvegarde et de garantie de la constitution et de
la constitutionnalité ;
A considĂ©rer les impĂ©ratifs d’indivisibilitĂ© de la nation ;
A considĂ©rer les impĂ©ratifs d’unitĂ©, de cohĂ©sion nationale et de maintien de l’ordre ;
Affirment que l’Etat est dans son rĂ´le lorsqu’au nom de la constitution et en vertu de celleci, il dĂ©fend et sauvegarde le caractère unique et indivisible de la Nation camerounaise.
Que celui-ci est dans son rĂ´le lorsqu’il est engagĂ© (comme actuellement dans les RĂ©gions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest) dans la restauration de l’autoritĂ© de la loi et du maintien de
l’ordre.
Que l’Etat, pour ces fins ci-dessus soulignĂ©es, use de la force lĂ©gale et lĂ©gitime, ne consiste
aucunement en des violations de supposĂ©s droits de l’homme mais plutĂ´t de la promotion de la loi
et du droit. Faut-il rappeler aux tenants du droit de l’hommisme recolonisateur, que sans l’ordre
Ă©tatique, il n’y a pas de droit ni de loi ?
Considérant les assassinats crapuleux dont sont victimes les forces armées camerounaises
pendant qu’elles sont dans l’exercice de leurs missions constitutionnelles dans ces deux (02)
Régions ;
Considérant les attaques médiatico-internationales, coordonnées depuis les relais internes,
diligentĂ©es contre l’ArmĂ©e camerounaise dans le but de saper son unitĂ© ;
Le NMP a pris acte de ce que derrière la crise anglophone, il est question de détruire
purement et simplement le Cameroun. Aussi, le NMP apporte son soutien total et sans rĂ©serve Ă
l’Etat du Cameroun et Ă nos vaillantes forces armĂ©es.
Considérant la détérioration continue des conditions de vie des populations dans les
régions concernées par la crise ;
Le NMP se tient aux côtés des populations qui souffrent, apporte toute sa solidarité à ces
dernières. La crise humanitaire est une rĂ©alitĂ©. Le NMP salue les efforts du gouvernement visant Ă
la prise en charge des dimensions humanitaires de la crise, encourage le gouvernement Ă plus de
vigilance dans le traitement de la question humanitaire pour couper court Ă toute
instrumentalisation de celle-ci.
Tout comme le NMP prend acte de ce que les partis politiques et les hommes politiques, Ă
quelques exceptions près, instrumentalisent la crise anglophone Ă l’effet d’en faire une crise
gĂ©nĂ©rale de l’Etat et imposer un dialogue de type « coup d ’Etat ».
Le NMP dénonce cette instrumentalisation éhontée de la crise anglophone par des
politiciens sans foi ni loi, qui, pour atteindre des objectifs bassement politiciens, se sont permis de
mettre en pĂ©ril l’unitĂ© nationale et la lĂ©galitĂ© constitutionnelle.
Le NMP, lors des consultations à venir rappellera au peuple camerounais sa responsabilité
vis-Ă -vis de tels politiciens. Le NMP est convaincu de ce que l’issue de cette crise est politique mais
ne l’entend pas au sens oĂ¹ les ennemis du Cameroun un et indivisible, l’entendent. La crise
anglophone, ce n’est pas seulement la faillite politique du rĂ©gime RDPC comme certains veulent le
faire croire, c’est le problème des rapports du Cameroun avec le monde et vice-versa. Essayer de
« biyaiser » la crise, c’est vouloir masquer toute sa dimension globale.
Comment ne pas le rappeler avec force alors que certains acteurs Ă l’Å“uvre, veulent amener
les Nations Unies (ONU) Ă s’impliquer dans la gestion de la crise dans un sens dĂ©favorable au
gouvernement ? Et pourtant l’histoire est tĂªtue et elle ne cesse de nous rappeler que les Nations
Unies sont les responsables directs de cette crise pour avoir lĂ©guĂ© au Cameroun et Ă l’Etat, cette
contradiction linguistico/culturelle explosive et ceci, sans les moyens qui permettaient aux
puissances coloniales de la contenir.
Le NMP soumettra au Chef de l’Etat, ses propositions concrètes Ă propos de la crise
anglophone, pour simplement ajouter Ă ce que l’Etat a dĂ©jĂ fait et continue de faire pour sortir le
pays de cette impasse.
Vive le NMP
Vive les forces armées
Vive le Cameroun
Fait Ă Douala
Le 15 juin 2018
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